Le MSc in International Business Management d'EDHEC Online, un accélérateur de carrière

Joris Geerdens et Inès Hagelin possèdent (au moins) 2 points communs : ils sont binationaux (Belgique et Allemagne pour lui, France et Suède pour elle) et viennent de rejoindre la première promo du MSc in International Business Management d’EDHEC Online. Pendant 1 an, ils vont bénéficier d’une formation diplômante (niveau BAC+5) 100% en ligne et en anglais. En recueillant leurs propos, nous avons pu sonder les attentes d’une nouvelle génération d’étudiants en quête d’horizons interculturels au regard du contexte professionnel actuel.

Une continuité d’études

Joris vit aux Pays-Bas depuis 3 ans et est diplômé d’un Bachelor en International Business Management à l’Arteveldehogeschool de Gand. Il rejoint le monde professionnel en Sales Business Development mais sent au bout de quelques années entrer dans une « phase de transition ». Il pense à la poursuite d’études mais ne sait pas par où commencer ses recherches. « Je ne trouvais pas de certificat qui éveillait vraiment mon intérêt. Ils étaient tous très onéreux et avec peu de valeur ajoutée ». Il concentre ainsi ses efforts sur les programmes en présentiel aux Pays-Bas et en Belgique, mais est peu convaincu par les contenus. « Je ne trouvais pas beaucoup non plus de bonnes solutions en ligne, qui étaient clairement devenues les plus adaptées dans un contexte COVID (c’était en avril-mai, et l’épidémie était amenée à durer) ».

Inès, titulaire d’un Bachelor of Business Administration (BBA) à l’emlyon, part 6 mois à Shenzhen pour apprendre intensivement le mandarin, et la pandémie de COVID ne lui donne d’autre choix que de rentrer en France. « Pendant le confinement, j'ai pensé à un peu plus à mon avenir. J'ai essayé de trouver du travail, mais la conjoncture actuelle et le manque de ressources financières dans les compagnies rendent la tâche compliquée. Je me suis donc intéressée à l’offre de masters ». La dimension internationale est une évidence : « J'ai vécu 4 ans en Indonésie pendant mon enfance et dès que j'ai pu avoir l'opportunité de partir à l'étranger par la suite, je l'ai saisie. J'ai fait mon premier stage de 6 mois à Londres et j'ai enchaîné avec un échange de 6 mois en Chine. J'adore travailler avec des personnes de différentes cultures. Pour moi, les interactions sont plus intéressantes dans un cadre international ».

Un contenu varié et concret

Les deux millenials ont été séduits par la dimension généraliste du MSc in International Business Management. « Je ne souhaitais pas de spécialisation afin de ne pas être cataloguée. De plus, les matières enseignées sont celles que j'affectionne particulièrement, à savoir la Finance, la Stratégie ou le Business Development », nous confie Inès. C’est également devenu pour Joris un critère dans son benchmark de programmes : « J’ai commencé à chercher des masters spécialisés et en ligne. Cependant, la crédibilité de nombreuses universités, même au Royaume-Uni, était en-deçà de ce que j’attendais ». Et l’équivalence du diplôme en Belgique était un facteur clé pour son choix final. Un autre atout qu’il met en avant, au-delà des soft skills (« absentes dans nombre de diplômes que je voyais ») : le développement de carrière, permis par les partenariats, « le réseau qu’on peut construire et les opportunités professionnelles qui en découlent ». Il met en outre en lumière le côté concret du projet de Consulting, inclus dans la formation : « Ce n’est pas un mémoire de plus sur un sujet précis, c’est un travail concret qu’on peut mettre en avant dans un contexte business ».

Un programme aligné avec les objectifs professionnels

En termes logistiques, Inès cherchait à acquérir des piliers académiques sans une période obligatoire de stage, qu’elle avait déjà effectuée dans sa précédente formation. « Je souhaitais entrer dans la vie active. C'était l'un des seuls masters qui correspondait à une sortie de BBA et qui ne demandait pas plusieurs années d'expérience professionnelle ». Elle vise un premier emploi dans le secteur du luxe. « Après Mont Blanc, je suis partie vers les vins et spiritueux. Les recruteurs ont souvent tendance à nous mettre dans des catégories et c'est pour ça que j’ai voulu élargir mon spectre ». La poursuite d’études mêlée à la recherche professionnelle, c’est aussi refuser la routine. Joris partage l’optimisation de la gestion du temps, cruciale en cette période tempétueuse sur le marché de l’emploi : « Je ne veux pas perdre de temps. Je peux continuer mes études tout en m’ajoutant une année d’expérience professionnelle ».

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