Inès Hagelin prépare son entrée sur le marché de l'emploi à travers un Online MSc in International Business Management à l'EDHEC, l'apprentissage du mandarin et la création d'une start-up
Inès Hagelin est une jeune femme franco-suédoise de 24 ans. Après un BBA à l'EM Lyon, quelques expériences à l'international et un séjour en Chine pour apprendre le mandarin de manière intensive, elle rentre en France à peu près au moment du premier confinement de 2020. Désireuse de parfaire sa formation en ligne en parallèle d'un emploi, elle se lance dans le MSc Online in International Business Management à l'EDHEC. Rencontre.
Bonjour Inès ! Peux-tu nous en dire plus sur ton envie de te reformer à la suite de ton BBA ?
Oui, bien sûr. J'avais effectué mon BBA à l'EM Lyon et je rentrais de six mois d'apprentissage intensif du Mandarin en Chine. J'avais commencé à postuler pour trouver un emploi, mais avec le contexte sanitaire, l'heure n'était pas aux recrutements. Et dans tous les cas, même avec plusieurs stages et le diplôme d'une belle école, cela ne suffit pas toujours forcément. J'ai donc regardé à quels masters je pouvais postuler, sachant que je souhaitais rester sur une formation assez généraliste pour ne pas m'enfermer.
Côté pédagogie en ligne, j'ai regardé qui avait l'air « le plus calé » et j'ai remarqué que l'EDHEC était pionnière. Le master est global et comprend de la finance, de la stratégie, du business développement. Je pouvais le faire à distance et avoir un travail en parallèle c'est parfait surtout avec la situation sanitaire actuelle.
Peux-tu nous parler de ton attrait pour l'international ?
A vrai dire, je suis tournée vers l'international depuis toute petite. Je suis franco-suédoise et j'ai vécu 4 ans en Indonésie pendant mon enfance. Dès que j'ai pu partir à l'étranger pendant mon BBA, j'ai saisi cette opportunité. J'ai d'abord fait 6 mois de stage à Londres. Puis un échange universitaire en Chine à Hangzhou.
Ensuite, je suis revenue en Europe pour 6 mois de stage chez Mont Blanc à Hambourg en Allemagne. Je suis, suite à ce stage, retournée en Chine pour 6 mois, sur le campus de mon école à Shanghai. Une fois n'est pas coutume, j'ai fait mon stage suivant chez Moët & Hennessy à Paris.
Amoureuse de la Chine, je suis repartie aussi sec pendant 6 mois pour apprendre le mandarin intensivement. J'aime beaucoup l'étranger, travailler avec des gens de différentes cultures. Je trouve l’interaction très intéressante. La formation que je suis à l'EDHEC est très ouverte sur le monde et des personnes de nombreuses nationalités la suivent puisqu'elle est en anglais. Donc cela me correspond parfaitement !
Tu peux nous parler de ton intérêt pour la Chine ?
J'aime beaucoup les challenges et apprendre de nouvelles langues. Le Mandarin est important à l'heure actuelle, et donc je me suis dit : « pourquoi pas foncer, c'est le moment de l'apprendre ». Je ne regrette pas car la culture est fascinante et que je pense que cela m'apportera un plus professionnellement. J'ai vécu une expérience riche mais aussi difficile qui m'a permis de me dépasser.
Tu as effectué plusieurs stages dans le secteur du luxe ?
En effet ! Dès la 3ème, j'ai fait mon premier stage chez JIMMY CHOO. Les produits sont faciles à vendre car de grande qualité et les budgets marketing et retail importants. On a donc carte blanche pour innover. J'ai continué dans ce secteur au sein de maisons telles que TAMARA MELLON, DIOR et JENNY PACKHAM.
Cela étant dit, je ne voulais pas être mise dans des cases par les recruteurs. J'ai donc rapidement voulu casser mon profil féminin-mode. J'ai d'abord choisi un univers très masculin en allant chez Mont Blanc, puis le secteur des vins et spiritueux avec Moët Hennessy.
Quelle est ton activité professionnelle en parallèle du MSc ?
Je n'ai pas encore eu le temps de chercher un emploi car j'ai un autre projet très prenant : j'ai lancé ma marque de sacs vegan : LOVA.STOCKHOLM. Je consacre énormément de temps à ce projet qui me passionne. Cela allie l'entrepreneuriat mais aussi l'univers de la mode avec la fabrication des sacs. J'ai reçu des propositions d'emplois par LinkedIn dans le consulting, business development. Je ne ferme donc pas la porte à ces opportunités.
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