« L’expérience joue un rôle primordial dans l’escrime » : Aliya Luty, escrimeuse
Cet article a été initialement publié sur le site edhec.edu - 02/07/2024
Parcours sportifs : une série de témoignages dans lesquels des étudiants de l’EDHEC – sportifs de haut niveau ou pratiquant un sport en compétition – partagent avec nous leur engouement pour une discipline sportive. Ils nous racontent aussi comment cette pratique s’articule avec leurs études.
Étudiante en deuxième année de l’EDHEC International BBA Online, Aliya Luty participe à des compétitions d’escrime depuis l’âge de 7 ans. Elle est triple championne du monde des moins de vingt ans. Dans ce témoignage, elle évoque son quotidien de sportive de haut niveau, partagé entre entraînements et tournois internationaux.
« J’ai commencé l’escrime au club de Grenoble, à l’âge de sept ans. Je pratique l’épée, l’une des trois armes de l’escrime, avec le fleuret et le sabre.
À 15 ans, j’ai rejoint le pôle France jeunes au Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) de Bordeaux. J’y suis restée trois ans. Durant cette période, j’ai décroché plusieurs médailles aux championnats d’Europe et du monde des moins de 20 ans. Ces victoires m’ont ouvert les portes de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP). Au sein de cet institut, nous sommes un groupe de sept femmes épéistes. Chaque jour, nous avons deux sessions d’entraînement, articulées autour de leçons d’escrime et de séances de musculation et de préparation mentale.
L'escrime est un sport d’affrontement. Mon tempérament énergique se reflète sur la piste, où il faut toucher l'adversaire de son épée, sans être touché. J’aime également la solennité des vêtements, portés en salle d’armes ou lors des tournois. Notre tenue se compose d’une combinaison et d’un masque qui dissimule notre identité.
La pratique de l’escrime s’inscrit dans le temps long. Les meilleurs résultats d’un ou d’une épéiste sont souvent obtenus autour de l’âge de 30 ans. L’expérience joue un rôle primordial dans ce sport. »
Aliya Luty articule ses journées entre ses entraînements à l’INSEP et ses études :
« Actuellement en deuxième année du BBA, je travaille le matin et le soir, avant et après mes entraînements. Les études à distance me permettent d’avoir un emploi du temps flexible. Chaque année, je participe à huit compétitions internationales, dont certaines se déroulent en Chine, en Colombie et au Canada. J’ai toujours été investie dans mes études. Celles-ci sont une bulle d’air. Elles m’assurent aussi un bagage académique, le jour où je devrai me retirer de la vie sportive. »
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