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Les raisons du malaise des cadres

EDHEC dans la presse

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24/10/2005

Les cadres français éprouvent un sentiment de malaise, expliquent le Monde Economie et le Figaro Economie. Pourtant, la situation du marché de l'emploi cadre est nettement meilleure que la moyenne du secteur privé marchand. En 2004, sur 48.700 emplois nets créés, près de 32.000 ont été attribués à des cadres, selon l'Unedic. Selon l'Apec, le nombre de recrutements s'est établi à 147.900 en 2004 et devrait atteindre 160.000 en 2005. Dans ces conditions, le malaise des cadres, qui transparaît notamment au travers des entretiens individuels que réalise l'Apec, semble au premier abord paradoxal. Il s'explique en fait, selon l'Agence, par une perception de plus en plus aiguë de l'impact de la mondialisation. «Les cadres ont le sentiment que plus aucune entreprise n'est à l'abri d'une opération spéculative visant à réaliser une plus-value immédiate par l'achat puis la revente des actifs les plus rentables, quitte à la démanteler», explique Jacky Chatelain, le directeur de l'Apec. Commentant cette analyse, le Monde Economie précise que les cadres ne parviennent plus aujourd'hui à maîtriser leur destin professionnel par leur niveau de qualification, car ils s'aperçoivent que «le véritable pouvoir appartient à un actionnaire lointain, désincarné». On retrouve la même analyse dans le Figaro Economie, qui évoque un clivage grandissant entre la direction et les cadres. Les cadres, explique le journal, sont d'accord avec la direction sur l'importance de la valeur travail et disent aimer leur travail, mais ils estiment que la logique financière le vide de plus en plus de son sens. C'est bien encore autour de la mondialisation que tout se joue : car, analyse le Figaro Economie, les dirigeants tirent profit de la mondialisation, tandis que les cadres s'en sentent exclus. C'est là, par exemple, la raison pour laquelle les cadres de Hewlett Packard dénoncent le plan social que leur groupe, qui voit sa rentabilité s'améliorer, a décidé depuis les Etats-Unis, par souci de la concurrence mondiale et de la rationalité financière.

 (Le Monde Economie, 11/10, Le Figaro Economie, 12/10)

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