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Télécommunications : Frémissements sur la ligne

EDHEC in the press

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09.05.2005

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L'emploi repart dans le secteur des équipement de radio et de communication, dont dépendent les constructeurs télécoms. Selon l'Apec, 15% des sociétés envisagent d'augmenter leur effectif de cadres en 2005. Une tendance confirmée par l'Unetel-RST, le syndicat professionnel des opérateurs télécoms, et que reflète Completel, en plein boom sur son marché.

Trois questions à Richard Folliot, senior vice-président ressources humaines de Completel, opérateur de télécoms, qui compte 500 salariés.

La lettre Carrière : Comment se porte votre société, après sept ans d'existence ? Quelles sont vos perspectives de développement ? Richard Folliot : Notre entreprise se porte très bien. Créée en 1998, Completel est encore jeune sur un créneau qui a le vent en poupe : les télécommunications dédiées aux entreprises et aux administrations. Nous avons visé le très haut débit sur fibre optique dès le départ, et nous nous lançons maintenant sur le dégroupage pour offrir du DSL. En 2004, nous avons réalisé un chiffre d'affaires net consolidé de 158,3 millions d'euros, en croissance de 27% par rapport à 2003. Et nous envisageons un développement similaire cette année. Avec 2 200 kilomètres de réseau, nous possédons le deuxième réseau de fibre optique dans l'Hexagone après France Télécom. En outre, en juillet, nous avons adopté un plan d'expansion pour fin 2006, ce qui nous permettra de desservir 80 agglomérations, contre 9 métropoles aujourd'hui. Nous espérons ainsi toucher 60% des PME françaises, contre 20% actuellement.   

La lettre Carrière : Les embauches suivent-elles ce rythme ? Quels profils appréciez-vous ? Richard Folliot : Nous créions jusqu'à présent environ 30 emplois par an. Mais nous allons devoir franchir cette barre, et recruter 100 personnes cette année, puis 130 l'an prochain. La moitié de ces offres concernent des commerciaux, l'autre moitié des responsables d'installation de réseaux, des chefs de projet déploiement, des informaticiens, des responsables de facturations, des assistantes commerciales... Il s'agira à 80% de postes de cadres. Notre effectif bondira ainsi de 500 à 730 salariés à la fin 2006. Nous n'intégrons pas de débutants : nous exigeons trois à cinq années de métier. Les commerciaux doivent avoir au moins un bac + 2, leur formation pouvant être généraliste, à condition qu'ils aient une forte culture télécoms. Ils pourront venir de chez un constructeur de télécopies ou de machines d'impression, par exemple. Pour la partie prospection, nous ne recrutons que des ingénieurs pointus en télécoms, en informatique ou en électronique (avec options télécoms). Ils auront été formés dans des écoles spécifiques, comme l'ENST Paris ou Brest, ou dans de grandes écoles comme Supélec, l'Esiee, ESME-Sudria, les Insa. Pour les postes techniques (installation, architectures réseau, etc.), nous visons ces mêmes profils d'ingénieurs, souvent issus de la concurrence. Nous embauchons localement, région par région, ce qui permet à nos recrues de démarrer en s'appuyant sur leur réseau personnel et professionnel.   

La lettre Carrière : Quelles qualités distinguez-vous ? Quels sont les salaires d'embauche ? Richard Folliot : Nous apprécions les candidats ayant un fort esprit d'initiative, autonomes et réactifs. Ces trois qualités sont essentielles pour décrocher des marchés. Un ingénieur ou un commercial doit aussi savoir travailler en équipe projet, partager et diffuser l'information, trouver le bon interlocuteur. La rémunération varie selon l'expérience*. Nous ne proposons pas de plan de carrière, mais, l'entreprise se développant sans cesse, les fonctions s'étoffent et se diversifient à la même allure. Ce qui entraîne des opportunités de promotion à ceux qui nous restent fidèles.

* NDLR : selon le cabinet Mercuri Urval et l'Unetel-RST, la fourchette pour des juniors sur des postes de commerciaux varie de 38 000 euros annuels avec 3 ans d'expérience à 50 000 avec une expérience de 5 ans ; sur les postes techniques d'ingénieurs télécoms ces chiffres sont respectivement de 35 000 euros annuels à 45 000, mais les experts de l'architecture Internet, recherchés, gagneront plus.

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