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Sébastien & Diouldé : 30 ans de mariage et une rencontre sur les bancs de l’EDHEC

Interviews

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02.10.2025

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Sébastien et Diouldé, diplômés du Master en 1989, ont célébré, en janvier 2025, leurs noces de perles (30 ans de mariage). À l’occasion de la Saint-Valentin, ils ont accepté de jouer le jeu de l’interview croisée, chacun répondant séparément à nos questions. 

Retour sur une belle love story EDHEC !


En arrivant à l'EDHEC, pensiez-vous rencontrer l'homme/la femme de votre vie ?

Sébastien : Pas vraiment, mais je n’aurais pas dit non à une copine. 😊
Diouldé : Je n’y pensais pas du tout !


Quand as-tu vu Dioulde/Sébastien pour la première fois ?

Diouldé : Je crois que c’était dans le local de l’association Prix de Court, au début de notre première année, mais en vérité, j'avais déjà entendu parler de lui quelques jours avant, dès la rentrée.

Sébastien : Ah, c’était au concours de l'ESSEC à Stanislas, à Paris. Elle avait rendu son devoir de maths en une heure, vêtue d'une jupe printanière et ses talons en bois claquaient au sol.

Note ajoutée par Diouldé : Haha pour le concours de l’ESSEC, je confirme que je l’ai rendu en une heure, mais n’allez pas croire que je suis un génie en math : je n’avais compris que la première moitié du premier énoncé, ça s’est soldé par un 0,5/20. Je suis allée au cinéma les 3 heures restantes, c’était sans doute prémonitoire de mon engagement à Prix de Court !


Quel est ton meilleur souvenir de l'EDHEC ?

Sébastien : Il y en a plusieurs, mais je dirais que le meilleur reste d’avoir fait ensemble le festival Prix de Court, avec la sélection des courts-métrages ! Et ce voyage mémorable en camionnette des assos au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.

Diouldé : Mon premier voyage à Rome en autostop avec la bande de Prix de Court. Ce fut un moment incroyable, et au retour, j'ai commencé à sortir avec Sébastien. Je nous revois encore, sur les marches de la Piazza di Spagna, à crier "auguri, buon anno !" le 31 décembre au soir.


Quel est, selon toi, le meilleur souvenir de Dioulde/Sébastien à l'EDHEC ?

Sébastien : Il y en a un qui me revient tout de suite. Plutôt intime, lorsque nous avons passé un moment tranquille devant le feu de cheminée dans notre appartement étudiant, en se racontant nos vies. Et puis, la soirée "désintégration", où j’étais le roi des singes King Louie du Livre de la Jungle et que Diouldé me ventilait avec des palmes. Une scène assez... unique (et pas très woke !).

Diouldé : Le même que moi peut-être ? Ce souvenir de la Piazza di Spagna…


Après 30 ans de mariage, quel est le secret d’un couple qui dure ?

Diouldé : La recette n°1 : se faire rire !

Sébastien : Se disputer de temps en temps, ne jamais laisser les non-dits s'accumuler. Il faut aussi rigoler, souvent.


Si vous pouviez remonter le temps et revivre un moment de votre vie étudiante ensemble, lequel choisiriez-vous ?

Sébastien : Ce moment magique où nous nous sommes rencontrés dans le foyer de l’EDHEC, et où je lui ai parlé de Prix de Court, ce qui a marqué le début de notre collaboration.

Diouldé : La préparation du 4ᵉ festival Prix de Court, en deuxième année à l’EDHEC, avec toute notre bande d’amis que j’ai encore aujourd’hui. Et en particulier les séances de sélection des films à l’agence du Court Métrage à Paris, où nous allions souvent tous les deux, Seb et moi, avec cette salle pour nous tout seuls, c’était unique.


Que dites-vous à vos enfants sur vos années EDHEC ?

Sébastien : On leur raconte qu’on a vraiment bien rigolé, que Prix de Court, c’était une aventure géniale, que Diouldé avait trouvé le bon filon en troquant ses devoirs d’allemand (qu’elle maîtrise sur le bout des doigts) contre des devoirs de finance – il faut dire que personne n’était franchement brillant en allemand ! Qu’elle a réussi à gratter quelques points en fiscalité en jouant la carte de l’apitoiement avec la prof. Qu’après les cours de Droit Bancaire de Mr Wattiez, on était tous devenus paranoïaques en remplissant nos chèques. Que Diouldé avait une conduite pour le moins… sportive (dingue) sur les trajets Paris-Lille, jusqu’à ce que la naissance des enfants la fasse lever le pied. Que mes fiches de révision étaient tellement minuscules que, le jour de l’exam (avec fiches autorisées 😊), j’étais incapable de les relire.

On rabâche encore aujourd’hui des anecdotes sur nos amis EDHEC – des histoires que nos enfants connaissent par cœur !


Diouldé : On leur raconte qu’on n’a pas beaucoup travaillé, mais qu’est-ce qu’on a ri !  On vivait en coloc à cinq dans un grand appart qu’on avait baptisé « Le Lifting », parce que la proprio, en nous le faisant visiter, avait voulu dire « un loft »...mais avait dit « c’est un lifting ! ». C’était glacial en hiver – isolation inexistante, chauffage calé sur 12°C pour éviter l’explosion du budget – mais ça ne nous empêchait pas d’y organiser des fêtes magnifiques.

Et puis, il y avait les profs : Christophe Roquilly, qui venait d’arriver, avec son allure de rocker. Olivier Oger aussi, fraîchement débarqué et qui est resté 30 ans !

Je leur parle de l’EDHEC de l’époque, qui était beaucoup plus petit. Plus petit que mon collège de banlieue ! À peine 560 étudiants, un foyer de 50m² max en plein centre-ville de Lille avec des sièges mous un peu crado’ et une machine à café... Rien à voir avec le superbe campus XXL et ultra-moderne d’aujourd’hui.


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