Les entreprises préférées des jeunes diplômés

On pourra consulter cette semaine deux palmarès des entreprises préférées des jeunes diplômés : l'un, publié en exclusivité par L'Express, a été réalisé par TNS Sofres ; l'autre, de la société d'études Universum, est paru dans le Figaro Entreprises & Emploi.

Le classement d'Universum fait bien apparaître la différence d'aspirations entre les ingénieurs et les commerciaux.

Les jeunes issus d'écoles de commerce plébiscitent LVMH et L'Oréal, tandis que ceux d'écoles d'ingénieurs accordent leur préférence à EDF, Suez, GDF, donc les entreprises œuvrant dans le domaine de l'énergie.

S'agissant des objectifs professionnels visés trois ans après l'obtention du diplôme, les commerciaux estiment qu'il est important d'avoir de l'influence sur les stratégies de l'entreprise. C'est beaucoup moins le cas chez les ingénieurs, qui quant à eux disent souhaiter développer de nouveaux produits.

Quant au palmarès réalisé par TNS Sofres pour L'Express, il a ceci de particulier que, pour la première fois, il présente deux classements différents, réalisés selon deux méthodes distinctes. La première méthode, traditionnelle, c'est celle de l'attractivité dite «assistée» : les personnes sondées sont invitées à choisir leur réponse au sein d'une liste prédéfinie ; elles répondent en fait à un questionnaire. La seconde méthode est présentée cette année pour la première fois : il s'agit de l'attractivité dite cette fois «spontanée», c'est-à-dire que les personnes interrogées répondent sans qu'une liste prédéfinie de choix leur soit donnée. Il en ressort des résultats très différents et fort éclairants. Comme l'explique le directeur du pôle management de TNS Sofres : «Les meilleures entreprises du classement assisté sont consensuelles. A l'inverse, les gagnantes du classement spontané sont segmentantes', c'est-à-dire qu'elles suscitent des sentiments contrastés, comme les banques, par exemple.»

(Le Figaro Entreprises & Emploi, pp1-6, Caroline Beyer et Anne Jouan, 22/05/2006 ; L'Express, pp124-125, Jacques Trentesaux, 18/05/2006)