Les informaticiens diplômés n'ont, semble-t-il, rien à craindre pour leur avenir. Selon la chambre professionnelle des SSII et des éditeurs de logiciels, les années se suivent et se ressemblent, favorables pour les jeunes diplômés des écoles d'ingénieurs ou des universités scientifiques : «Nous tablons sur 40 000 recrutements cette année, pour 10 000 créations nettes d'emplois. Tous les experts sont concernés, débutants, expérimentés. Après 2005, aucun doute, 2006 sera une année de croissance et de créations d'emplois dans le secteur. D'ailleurs, il y a de moins en moins d'informaticiens au chômage...», prévient le très représentatif Syntec. Le taux d'insertion des jeunes diplômés est ainsi l'un des plus élevés, à 83 %, tandis que 73 % de cette population signe un CDI dès le premier emploi. Avec une prédilection des entreprises pour ceux qui maîtrisent le langage Java et les outils Internet. Les diplômés aujourd'hui sur le marché ont même certaines marges de manœuvre pour négocier leur salaire, dans un contexte où les recruteurs n'hésitent plus à faire de la surenchère pour attirer des candidats. Attention néanmoins à l'actualisation des compétences, dans un secteur où tout change très vite... Le Monde Economie n'oublie pas l'e-commerce, qui voit l'emploi progresser de 25 % par an, avec une bonne proportion de cadres. Dans ce secteur, «on privilégie l'expérience, la capacité d'adaptation plutôt que le diplôme», révèle aussi le PDG du site Priceminister.
(Le Monde Economie, p.7, Marie-Béatrice Baudet, 17/10/2006)

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