Julien Marion, ex-EDHEC (class of 2011) has recently created a fashion start-up with the intention of creating the very best knitwear using top quality materials and resources.
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Bonjour, pouvez-vous vous présenter aux internautes du site edhecalumni.com ?
Bonjour à tous ! Je m’appelle Julien, et je suis né à Lyon, dans une famille d’expert-comptables, il y a 27 ans.
Après un bac à Strasbourg, une prépa à Lyon, j’intègre l’ Edhec en 2007. A l’époque, le campus était en plein centre-ville, boulevard Vauban. Je partageais mon temps entre les amphis et la fameuse « passerelle des associations », où je rédigeais des rédacs’ pour le Guide du Chti…
Aujourd’hui je partage mon temps entre Paris, Lyon et l’Allemagne, ma deuxième patrie.
A part travailler, j’aime faire les expos parisiennes, jouer au foot et aller faire des concerts au quatre coins de l’Europe !
Décrivez-vous votre parcours professionnel en quelques mots…
Très tôt, j’ai voulu avoir des expériences variées. Connaître différents métiers de l’entreprise était une sorte de préparation à l’entreprenariat.
J’ai d’abord commencé par un petit stage en cabinet d’expertise-comptable, car c’est une histoire de famille.
Puis j’ai travaillé dans les études, à la Chambre de Commerce du Maroc, puis au marketing chez GDF Suez.
Mes deux expériences les plus importantes sont celles de Business Developer en Suisse, pour la société d’ingénierie agap2, et celle de responsable financier dans une PME qui développe des parcs éoliens en France, wpd.
J’ai occupé des postes très différents et j’ai beaucoup voyagé.. c’est ma source d’inspiration quotidienne pour le projet alpe.
Qu’est-ce que le Projet Alpe ?
Alpe est une société française qui produit des pulls en laine d’alpaga !
Alpe s’approvisionne en matière première directement au Pérou. Les pulls sont confectionnés sur place, par une usine sélectionnée selon des critères précis. Les pulls sont ensuite importés et stockés en France. La commercialisation se fait par des ventes éphémères, sur Internet et grâce à un réseau de points de vente sélectionnés, en France et dans les capitales des pays limitrophes.
L’ouverture d’une première boutique en propre est prévue en 2016 à Paris. A terme, alpe ambitionne de devenir le Éric Bompard de l’alpaga !
Comment se compose l’équipe de Alpe ?
Au départ de alpe il y a trois jeunes lyonnais amis d’enfance :
o Clément, le financier, qui a un master en ingénierie financière et un diplôme de Sciences-Po
o Thomas, le marketeur, diplômé de l’ICN Nancy
o Julien, le développeur, dont j’ai déjà pas mal parlé !
Nos façons de travailler sont très complémentaires. Nous partageons une même vision du travail, de l’argent, et des valeurs d’authenticité et d’originalité.
Selon vous, quelle est l’originalité ou l’aspect différenciant de Alpe sur votre marché ?
L’originalité des pulls alpe tient dans sa matière première : le Baby Alpaga.
Le Baby Alpaga (catégorie premium de laine d’alpaga) est une fibre naturelle qui présente une finesse (18-21 microns), une douceur et une chaleur exceptionnelles. De plus, elle est hypoallergénique et extrêmement résistante. Elle est considérée, avec la vigogne, comme la meilleure laine au monde. Sa rareté, en comparaison avec le cachemire par exemple, et les conditions de production quasi artisanales renforcent son caractère exceptionnel.
Avec alpe, les consommateurs français auront dès l’hiver prochain un pull de très haute qualité et d’une matière nouvelle ! Aujourd’hui, il n’existe aucune marque spécialiste de l’alpaga.
Quels sont vos objectifs de croissance à 5 ans ?
A 5 nos objectifs sont d’ouvrir deux boutiques en nom propre, d’avoir un réseau de distribution européen de 15-17 boutiques indépendantes, d’avoir fait labellisé la production de pull en « commerce équitable » et d’avoir monté une fondation au Pérou afin de promouvoir les bonnes pratiques sociales et environnementales dans l’industrie textile.
Quel souvenir conservez-vous de l’EDHEC et quelle valeur ajoutée vous a procurée l’école dans votre parcours et votre activité actuelle ?
A dire vrai, tous les jours je me félicite d’avoir choisi l’EDHEC au détriment d’une autre école. Le réseau EDHEC n’a aucun équivalent en France.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : j’ai trouvé 5 de mes 6 postes (stages inclus) grâce au réseau ou aux offres EDHEC ! Aujourd’hui encore, dans le cadre du programme STREAM, le projet alpe bénéficie des conseils d’une mentor EDHEC sur les aspects marketing et relation fournisseur.
Tous les ans je retrouve avec plaisir les chtimis lors du dîner des Anciens du Chti, et tous les dimanches je joue au foot avec mes camarades de promo.
Et c’est encore l’EDHEC qui m’a permis de rencontrer celle qui partage mes jours aujourd’hui !
Et voici en prime à quoi ressemble un alpaga :
(Nous avons pris cette photo lors de la visite de l’élevage du Marais de Clastres, en Picardie)
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