Contrôleurs de gestion : une profession en mutation

La société de conseil en recrutement et en conseil Hudson vient de publier l’édition 2011 de son étude sur la fonction de contrôleur de gestion. Un poste devenu particulièrement stratégique.

Le contrôleur de gestion est aujourd’hui à tout niveau de l’entreprise. Voilà ce que met en évidence l’étude du cabinet Hudson, réalisée à partir de témoignages de professionnels et de consultants. Pour avoir des informations financières sur leur activité, les directions commerciales, financières, marketing ou industrielles s’adressent au contrôleur de gestion. Tout comme les mairies, les universités et les hôpitaux. Bien que la fonction soit transverse, le contrôleur de gestion est issu de secteurs variés : la distribution (32 %), l’audit (24 %), l’industrie (18 %).

Depuis octobre 2010, un vent de dynamisme souffle sur le métier. La profession a mieux résisté à la crise économique que certaines autres. A noter toutefois : une stagnation du salaire du contrôleur de gestion, sauf dans les secteurs de la santé, du luxe et de la banque. Sur le plan de la formation, les contrôleurs recrutés en 2011 étaient en majorité diplômés d’une école de commerce. D’une année sur l’autre, la tendance varie : les recruteurs appréciant de plus en plus les profils universitaires.

Un rôle de « business partner »

Selon l’étude, la mission du contrôleur de gestion devient stratégique dans le sens où il doit désormais proposer des solutions d’améliorations. En contact avec les équipes opérationnelles, il est l’interlocuteur-clé pour relayer les évolutions du management aux équipes. En outre, il est également de plus en plus sollicité pour comprendre le business de l’entreprise. Les compétences qu’il doit développer sont spécifiques : à l’analyse des chiffres s’ajoute la connaissance du système d’information et une aisance dans la communication.

Cadresonline – Juillet 2011