À quelles carrières rêvent les jeunes étudiantes avant d’être influencées par leur formation et leurs stages ? À quelques jours de la journée de la femme, l’EDHEC NewGen Talent Centre a étudié les aspirations des jeunes étudiantes en les comparant à celles de leurs collègues masculins…
LEUR VIE PROFESSIONNELLE IDÉALE
En se projetant à 5 ans, les filles sont plus nombreuses à s’imaginer salariées : 68% contre 63% des garçons. Mais au-delà de ce chiffre, ce sont les motivations qui diffèrent car dans les deux cas, pour le salariat comme pour la création d’entreprise, le choix des filles est toujours largement moins motivé par la rémunération que les garçons. Les jeunes filles sont plus attirées par les entreprises de taille moyenne : 38% contre 29% pour les garçons qui privilégient les grandes entreprises.
Mais les différences les plus marquées concernent leurs secteurs et fonctions de prédilection. Les femmes visent les secteurs des agences de communication/évènementiel et les médias/la culture quand les hommes leur préfèrent la banque/assurance et les cabinets de conseil. En termes de fonctions, elles se voient plutôt en marketing et communication quand les hommes ciblent la finance et le conseil.
LES ATTENTES, OBJECTIFS DE CARRIÈRES ET SENS AU TRAVAIL
Si l’acquisition de nouvelles compétences est un objectif partagé, l’évolution hiérarchique rapide est une priorité des hommes alors que la diversité des missions est le choix des femmes. A la question de ce qui donne du sens au travail, l’épanouissement personnel est le premier choix des hommes comme des femmes. Mais les différences sont marquées pour "gagner sa vie", qui donne plus de sens au travail des hommes quand les femmes préfèrent favoriser le développement durable, social et environnemental.
L’IMPACT DE LA FORMATION ET DES STAGES ?
Si les secteurs convoités sont très liés au genre avant la formation, les femmes comme les hommes se retrouvent finalement employés dans les mêmes 5 premiers secteurs. Et les domaines d’activités des jeunes femmes sont finalement le conseil et la Banque/Assurance alors que les Médias/Culture qu’elles visaient avant leur études représente moins de 4% de leurs recrutements.
Les opportunités d’emplois qui se présentent aux jeunes femmes une fois diplômées semblent leur donner de nouvelles perspectives proches de celles des garçons et qui effacent quelque peu la notion de genre dans les carrières.
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