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Rui Cabrita (MSc 2006) : avocat et entrepreneur !

Carrière

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26/02/2016

Après plusieurs expériences en cabinets d’affaires, Rui Cabrita (MSc 2006) s’est récemment lancé dans l’entrepreneuriat en créant sa propre structure Solegal.  Déjà finaliste 2016 du Prix de l’Innovation des avocats, notre diplômé revient sur son parcours et nous livre ses ambitions.

EDHEC Alumni : Peux-tu nous expliquer en quelques mots comment est né Solegal ?

Rui Cabrita : J’ai connu Fabien, qui allait devenir mon associé, lors de mon stage final d’élève-avocat en 2007 après un MSc EDHEC sur le campus de Nice. Les rencontres faites avec des étudiants aux profils très différents de ceux des facultés de droit, ont probablement contribué à développer mon esprit entrepreneurial. J’ai rapidement eu une vision du métier différente, d’ailleurs partagée par Fabien. En parallèle de nos parcours respectifs nous avions toujours échangé sur la nécessité d’aller au bout de l’esprit de la profession d’avocat, à savoir la création de sa propre activité. A l’issue de plusieurs expériences en cabinets d’affaires réputés, nous avions envie de confronter au marché notre vision de la profession d’avocat grâce à trois opportunités : 
la complémentarité de nos expertises ;
la possibilité de développer une véritable présence en ligne 
le développement d’un service client novateur.

Solegal a vu le jour en avril 2015, sur le modèle du cabinet de niche – pour reprendre des termes de notre jargon. Fabien pilote le pôle Affaires et accompagne les actionnaires et dirigeants dans le cadre de levées de fonds, d’opérations de croissance et de restructurations. Pour ma part je m’occupe du pôle Fiscalité, principalement tourné vers les entreprises, dirigeants et entrepreneurs.

Solegal s’adresse aux entreprises et entrepreneurs cherchant une expertise à haute valeur ajoutée tout en maîtrisant leur budget en prestation juridique. Nous constatons que le marché est ouvert aux nouvelles offres : des entreprises, en particulier des PME, négligent la stratégie juridique et fiscale. A l’origine, souvent des arbitrages budgétaires défavorables ou des expériences client non adaptées au pragmatisme de l’entrepreneur. Or, nous proposons des solutions à un prix abordable et directement exploitables.

 

10 mois après son lancement, quel bilan tirez-vous de cette aventure entrepreneuriale ?

RC : A moins d’un an du lancement, j’ai principalement trois retours d’expériences.

Tout d’abord, la nécessité d’être polyvalent du moins au début. Chaque entrepreneur a vraisemblablement un cœur de compétences utiles à son projet. Cependant, l’entrepreneuriat nécessite d’être multitâches pour gérer les différents aspects liés aux domaines administratifs, financiers, juridiques, marketing, technique, etc. C’est à la fois un avantage pour l’ouverture d’esprit et la curiosité que cela nécessite, et un inconvénient car l’entrepreneur ne peut rester sur tous les fronts : pour optimiser son temps, il devra s’entourer ou déléguer. Ayant créé mon activité dans un domaine technique que je connais bien, j’ai nécessairement gagné du temps dans la définition et le positionnement du service client. De plus, grâce à nos formations et compétences techniques, mon associé et moi-même avons rapidement géré tous les aspects comptables juridiques et fiscaux de l’activité. S’agissant des domaines nouveaux, ma sensibilité sur les aspects communication et marketing a permis d’optimiser ces aspects du lancement sans recourir à un prestataire tiers. Mais pour ces domaines, Solegal pourrait avoir besoin de s’entourer afin que mon associé et moi restions concentrés sur le développement du service.

Ensuite, la liberté d’organisation. Même si la notion de liberté est à mon sens relative dans l’entrepreneuriat elle permet au moins de confronter ses idées, quitte à subir des échecs.

Enfin, le fameux « ascenseur émotionnel ». En effet, l’euphorie que l’on peut rencontrer en cas de petites ou grandes victoires va de pair avec de petites ou grandes déceptions qu’il faut savoir surmonter. 


Avez-vous pu profiter à un moment ou un autre du réseau des diplômés de l’EDHEC ?

RC : Par chance, nous avons pu gérer de manière relativement autonome notre phase de lancement et nos premiers débouchés clients. C’est donc plutôt à notre stade actuel de développement que j’ai souhaité faire part de Solegal à l’EDHEC.  

Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes entrepreneurs ?

RC : Prendre des risques… mesurés. En effet, il est très important de se confronter à la zone d’incertitude que peut constituer un projet entrepreneurial. Le plus simple est d’imaginer le pire pour se rendre compte souvent qu’il n’y a rien d’irréversible. La seconde étape est de bâtir un rétroplanning de lancement, qui savérera plus ou moins long selon sa situation du moment. Pour un étudiant, le rétroplanning ne sera pas le même que pour un cadre dont la situation financière et personnelle offre nécessairement moins de souplesse en cas de changement.

 

Pour Solegal, quelles sont les prochaines étapes ?

RC : La priorité est à la promotion de notre offre auprès de structures indépendantes juridiques ou comptables, pouvant constituer des prescripteurs dans le cadre d’une relation mutuellement bénéfique. Nous cherchons aussi à consolider nos relations avec des partenaires étrangers. Nous commençons à être sollicités par des cabinets d’affaires étrangers sensibles à notre parcours et à notre positionnement en matière de prix.

En parallèle du développement traditionnel du cabinet, nous réfléchissons à une sélection de prestations standardisées dont la diffusion est plus appropriée sur le Web. Dans ce cas, il n’est pas impossible que cela se fasse via un site dédié pour éviter de brouiller l’image de Solegal. Solegal innove dans la relation client mais conserve un positionnement à valeur ajoutée sur des expertises techniques. Il est donc tout à fait envisageable de développer une offre plus standardisée et ciblée via une « branche » distincte du cœur de métier de Solegal.

 

Avez-vous des attentes vis à vis de la communauté des diplômés de l’EDHEC ?

RC : J’invite les diplômés EDHEC entrepreneurs, investisseurs ou acteurs dans leurs entreprises à tester les services de www.solegal.fr en matière juridique et fiscale  Par ailleurs, je serais ravi d’échanger avec tous ceux intéressés, en général, par l’innovation dans le droit, ou, en particulier, par l’expertise juridique et fiscale à destination des entrepreneurs et des entreprises. ’ sur ces sujets sur lesquels Solegal se positionne de manière différente.

Enfin, la communauté EDHEC peut d’ores et déjà soutenir Solegal, finaliste 2016 du Prix de l’Innovation dont les votes sont ouverts au public jusqu’au 10 mars 2016. > Pour voter, quelques clics et secondes suffisent  !


Contact
 www.solegal.fr

> Solegal sur Facebook
> Solegal sur Twitter
> Solegal sur LinkedIn
rcabrita@solegal.fr / profil LinkedIn

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