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Numa Thiellement et Nicolas Charbonnier (EDHEC 2008) nous présentent Mondial Change

Actu du Réseau

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27/02/2017

  1. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots comment est né votre projet ? (équipe, origine et originalité du projet)

Nous nous sommes tous les deux rencontrés à l’EDHEC (programme Grande Ecole, promotion 2008) et nous avons rapidement su que nous voulions monter un projet ensemble. Après avoir travaillé chacun de notre côté pendant 10 ans dans des domaines distincts - finance de marché / entreprenariat pour Nicolas et finance d’entreprise / conseil pour ma part -, nous avons identifié une bonne opportunité de business créée par une directive européenne qui a cassé le monopole des banques sur les opérations de change et de paiement.

Nous nous sommes en effet aperçus que dans le domaine des paiements internationaux et du change de devises, l’offre des banques traditionnelles était très onéreuse au niveau des frais de change et de transaction et pas toujours bien adaptée aux besoins réels des PME en termes de transparence d’exécution, d’accès aux instruments de couverture contre le risque de change et d’accompagnement de la clientèle.

Malgré la fin du monopole des banques dans ce secteur, de trop nombreuses entreprises continuent d’utiliser les services de leur banque traditionnelle pour réaliser ces opérations. Nous avons donc décidé de créer Mondial Change, offrant ainsi aux PME une alternative qui complète efficacement voire remplace les services des banques dans ces domaines.

Notre objectif est donc clairement de disrupter le monde du paiement et du change en offrant aux PME une offre complète de services, équivalente à celle d’une banque mais avec des tarifs bien plus compétitifs (meilleurs cours de change / réduction et suppression de nombreux frais fixes) et un meilleur service (une plateforme en ligne, plus d’accompagnement et de proactivité).

  1. Quel premier bilan tirez-vous de cette aventure entrepreneuriale ?

La société a été créée en avril 2015 mais le démarrage commercial a vraiment débuté fin 2015. Nous comptons aujourd’hui plus d’une centaine de clients avec des typologies de taille et de secteur très variées.

Même s’il y a eu des difficultés pour monter le projet et qu’il y en a encore, à aucun moment nous avons regretté notre choix de nous lancer dans cette aventure entrepreneuriale.

Nous sommes pleinement responsables de nos choix dans le développement de la société et nous jouissons d’une grande liberté dans notre emploi du temps et la hiérarchisation des priorités, c’est à la fois enrichissant et épanouissant.

  1. Avez-vous pu profiter à un moment ou un autre du réseau EDHEC Alumni ?

Nous n’avons pas encore sollicité le réseau EDHEC et profitons de cette occasion pour le faire. Notre offre s’adresse aux gérants d’entreprises, aux directeurs financiers et aux trésoriers qui rencontrent des problématiques liées aux devises étrangères et aux paiements internationaux. Nombreux sont les diplômés EDHEC qui occupent ce type de fonction et qui pourraient être intéressés par notre offre de services.

  1. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes entrepreneurs ?

Il faut avant tout avoir une vraie vision à long terme de son projet et surtout s’appuyer sur un business model naturellement rentable. Trop de start-up ont une bonne idée au départ mais ne savent pas comment la monétiser, confondent chiffre d’affaires et résultat et ne peuvent survivre que temporairement en effectuant de nouvelles levées de fonds. Il y a aujourd’hui une mode qui consiste à penser que l’on a réussi lorsque l’on fait sa première levée de fonds, or il vaut mieux parfois démarrer petit et consolider son business avant d’aller voir de potentiels investisseurs.

Par ailleurs, même si avoir une bonne idée au départ est important, il ne faut pas oublier qu’il suffit parfois d’être meilleur que des acteurs historiques dans un marché déjà existant et porteur.

Enfin, il faut travailler beaucoup, ne pas compter ses heures et surtout ne jamais se décourager. Le parcours de l’entrepreneur est naturellement fait de nombreux obstacles à surmonter. C’est la capacité à dépasser ces obstacles, positiver et garder en tête son objectif qui fait aussi d’un entrepreneur un bon entrepreneur.

  1. Quelles sont les prochaines étapes pour votre entreprise ?

Nous venons de prendre des nouveaux locaux et de lancer une phase de recrutement intensif, notamment de commerciaux. L’objectif est d’asseoir la notoriété de la marque Mondial Change pour devenir un acteur de référence en France d’abord puis potentiellement dans le reste de l’Europe avec un focus sur les pays francophones (Belgique, Suisse et Luxembourg).

  1. Avez-vous des attentes vis à vis de la communauté des diplômés de l'EDHEC ?(levée de fond, recherche de collaborateurs, de partenaires, de conseils, etc)

Nos attentes sont essentiellement de deux sortes : nous souhaitons potentiellement recruter des EDHEC (stagiaires et diplômés) et faire connaitre notre offre de services auprès du réseau des anciens.

7. « Avez-vous été en contact avec EDHEC Young Entrepreneurs ? Si oui à quel moment et quelle aide vous a apporté l’incubateur ? »

Nous n’avons pas eu l’opportunité d’être en contact avec EDHEC Young Entrepreneurs car nous sommes diplômés depuis un certain temps déjà.

Informations de contact

www.mondialchange.com / contact@mondialchange.com / twitter : @MondialChange / 0677053050

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