Le secteur bancaire embauche «à tour de bras», soulignent Les Echos. Comme l'explique Ariane Obolensky, directrice générale de l'Association française des banques (AFB), il s'agit de «l'un des premiers employeurs privés en France, avec un taux d'embauche particulièrement élevé de 9,4% en 2005, un taux prolongé sur plusieurs années qui conduira à une hausse des effectifs». C'est que le secteur se trouve à un tournant : il voit partir en retraite les générations nombreuses de l'après-guerre, de sorte qu'en dix ans, c'est environ un tiers des effectifs qui devra être renouvelé. Les jeunes de moins de trente ans représentent 71% des embauches. Près de 45% des recrutements s'effectuent à bac + 2 ou bac + 3 et plus de 42% à bac + 4 ou bac + 5. Ce sont les métiers de commerciaux (chargés d'accueil, de clientèle et les conseillers en patrimoine) qui constituent le plus gros des embauches (près de 56% en 2005). Le secteur compte désormais plus de 38% de cadres. Ce sont pas moins de 30.000 à 40.000 personnes qui sont embauchées chaque année, dont les deux tiers de jeunes. C'est la raison pour laquelle la profession a décidé, pour faire face à ses besoins massifs de recrutements, de mettre l'accent sur la formation. Le secteur entend notamment développer des partenariats entre banques et étudiants et installer des centres de formation des apprentis dans les régions qui en sont encore dépourvues aujourd'hui. Côté formation en continu, le secteur annonce la refonte de l'Institut technique bancaire.
(Les Echos, p30, L.B. et E.S., 05/07/2006 ; La Tribune, pp1-18, Hélène Mazier, 05/07/2006)

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