Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Le 360°, outil de développement personnel

EDHEC dans la presse

-

28/01/2005

Comment cela se déroule-t-il ? Quels sont les risques pour moi ? Comment m'en sortir au mieux ?

Claude Lévy-Leboyer, consultante en ressources humaines, auteur du livre "Le 360°, outil de développement personnel", aux Editions d'organisation

«Le principe du 360° est simple : il s'agit d'un questionnaire d'une centaine de questions, auxquelles le manager commence par répondre, avant de les soumettre à son environnement professionnel. Au choix : son supérieur, ses collègues, ses subordonnés. Le cadre designe lui-même les personnes qui vont le noter... ce qui ne l'empêche pas d'avoir des surprises ! On voit souvent des collaborateurs en profiter pour affirmer certaines vérités qu'ils n'osaient avouer.

Première garantie à exiger : le 360° doit être piloté par quelqu'un de neutre, qualifié pour le faire de surcroît. Un consultant extérieur est l'idéal. Assurez-vous ensuite que le questionnaire a bien été éprouvé. Il faut demander la preuve de ses qualités métriques et se renseigner sur son auteur. En effet, cet outil est puissant, il faut le manier avec précaution. En principe, le résultat du questionnaire - un rapport de restitution - ne doit être imprimé qu'à un seul exemplaire qui vous sera destiné. Soyez vigilant sur ce point, car beaucoup d'entreprises exigent d'en avoir un double.

Ce fameux rapport de restitution, qui doit être synthétique pour que le manager puisse le lire facilement, donne la moyenne des réponses. C'est une description de la réalité, de l'écart entre "ce que je pense de moi" et "ce que les autres pensent de moi". Se faire noter par ses collaborateurs donne des repères sur ses limites et compétences. Même si ça peut être déstabilisant.

J'ai l'habitude de dire que tout le travail de construction va commencer quand le cadre aura le rapport de restitution en main. Il pourra travailler avec l'aide du consultant. Parfois, il constatera simplement des problèmes de communication : "Tout le monde dit que je ne sais pas recruter, alors que je l'ai fait il y a cinq ans et que je m'en suis très bien sorti." Ou de vraies lacunes : "Tout le monde dit que je ne sais pas déléguer, alors je vais me former." Plus qu'un outil d'évaluation, c'est un outil de développement des compétences et de la communication autour de soi.»

Source : La lettre Carrière Capital & Management

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

EDHEC dans la presse

Damien GIARD, EDHEC BBA 1996, Directeur des produits numériques de Bayard Pôle jeunesse.

photo de profil d'un membre

BRIGITTE MAISSA

27 mai

EDHEC dans la presse

Fabienne CARRASCO, EDHEC MASTER 2001, Directrice Générale de MMV

photo de profil d'un membre

BRIGITTE MAISSA

22 mai

EDHEC dans la presse

Gael MENU, EDHEC CSM 2012, Directeur Général SCC France

photo de profil d'un membre

BRIGITTE MAISSA

21 mai