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Lauren, étudiante : 2 essais... un stage "transformé"

Ecole

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04/11/2008

Etudiante à l'EDHEC en tant qu'AST2 après avoir obtenu une Maîtrise de Japonais à l'INALCO, mon objectif était d'effectuer une année de césure au Japon. Après de longues recherches acharnées, j'ai obtenu un stage d'un an à Tokyo dont les missions présentées par mon employeur lors de nos contacts à distance (téléphone, internet) étaient très attirantes. Une fois sur place, rien ne correspondait à ses promesses de qualité de stage. Je fus confrontée à d'importants problèmes relationnels et des activités sans enrichissement ni épanouissement. Ne voulant pas me contenter d'un échec, je pris la décision de rebondir. Mes mots d'ordre -qui sont devenus évidents bien après avoir traversé l'épreuve, des moments de désarroi et de déprime ; raison pour laquelle je communique mon expérience aux futurs stagiaires- : avoir confiance en soi, ne pas sous évaluer ses compétences, rebondir en cherchant le positif, ne pas garder à l'esprit le négatif. J'ai profité des moments de liberté pour chercher un nouveau stage (au Japon, les horaires de travail me permettaient d'avoir des RV jusqu'à 21h). Ma combativité, ma persévérance, ma persuasion et ma motivation, malgré mon isolement (famille, amis, école), m'ont permis de changer d'entreprise après 3 semaines de recherches qui, par ailleurs, sont beaucoup plus efficaces lorsque l'on est sur place: rapidité des contacts, feeling, face à face. Chez mon second employeur, je ressentis une énergie nouvelle, une soif de tout donner par rapport à la situation d'échec précédente. Je pus mettre en œuvre ma puissance de travail, ma motivation et mes compétences. En retour, mon stage fut extrêmement enrichissant en terme de responsabilité, d'apprentissage professionnel et surtout de travail d'équipe. Finalement, ce stage s'est conclu par une embauche (CDI à Tokyo), prévue dès l'obtention de mon diplôme de l'EDHEC. En conclusion, toute expérience, même difficile à vivre, est bonne à prendre et plus qu'un sentiment d'échec, un regret, cela aura été une expérience dont j'ai su tirer les leçons. Il faut garder à l'esprit qu'en tant qu'étudiant nous sommes dans un véritable cocon, mais que le monde du travail est truffé d'embûches, d'obstacles, de batailles et d'incertitudes. Il faut ainsi compter sur soi-même, avoir confiance en soi et en nos capacités. Cela m'a permis d'obtenir un début de carrière dans une entreprise et un milieu qui me comble de bonheur, d'enrichissement professionnel et personnel.

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