Professeur Cvitanic, PhD en Statistiques de l’Université de Columbia, a rejoint l’EDHEC début 2012.
Pourriez-vous nous préciser ce qui a motivé ce choix ?
J’étais à la recherche d’une école européenne fortement impliquée en finance quantitative, et l’EDHEC est l’un des meilleurs endroits pour cela. L’école est en pleine expansion, en termes d’implantations et de qualité. Elle recrute d’excellents chercheurs, propose un programme PhD in Finance depuis quelques années, a de grandes connections avec l’industrie, et collabore avec les plus grandes institutions dans le monde entier. Je fais partie du corps professoral du programme Phd In Finance de l’EDHEC depuis quelques années maintenant, et je suis donc familiarisé avec les personnes et la culture de cet endroit ; j’aime cette énergie et cette vision. L’EDHEC est en pleine ascension, et continuera encore. C’est très excitant de faire partie de cette aventure, en espérant contribuer à sa croissance et à son succès.
EDHEC-Risk Institute a une stratégie différente par rapport aux autres centres de recherche. Comment voyez-vous cette stratégie ?
D’un point de vue personnel, c’est une option intéressante pour moi d’être en mesure de participer à la recherche influencée par ses applications dans les pratiques de l’industrie. En tant que stratégie, je trouve cela très intéressant – il est très utile pour un chercheur en finance d’être motivé par des applications réelles, qui ne donnent pas seulement une pertinence au travail académique, mais qui donnent un point de vue et des perspectives uniques qui facilitent une meilleure formulation d’un problème à analyser et de meilleures approches pour le résoudre. Ainsi, la stratégie permet à EDHEC-Risk Institute de garder sa réputation à un niveau élevé à la fois parmi les institutions académiques mais également dans l’industrie. Et cela fonctionne. Non seulement les projets conduits par EDHEC-Risk Institute sont appréciés pour leur utilité concrète, mais les résultats sont également publiés dans les plus grandes revues et reconnus par la communauté scientifique.
Pouvons-nous connaitre vos travaux actuels ? Sur quels thèmes travaillez-vous en ce moment ?
Je suis impliqué dans un projet dans lequel, avec des co-auteurs, nous modélisons la relation entre un hedge fund et ses clients. L’hedge fund a pour avantage d’avoir une meilleure information concernant les opportunités d’investissement auquel il fait face, ainsi que l’avantage de pouvoir faire une offre « à prendre ou à laisser » en termes de frais compensatoires, mais les investisseurs ont aussi la possibilité de prendre une partie de leur argent pour l’investir ailleurs. Notre but est de trouver le meilleur système compensatoire ainsi que d’établir quel est le comportement d’investissement optimal du fonds et des investisseurs, dans une telle situation.
Un autre thème abordé est de trouver des moyens de fournir un jeu d’incitations aux dirigeants lorsque le résultat de leur travail, par exemple la valeur de l’entreprise, n’est pas directement observé et qu’ils ont la possibilité de manipuler. En outre, le dirigeant peut avoir un niveau de compétences non-observé, de sorte que les contrats ainsi conçus ont à prendre en compte la possibilité que les dirigeants puissent avoir des compétences faibles ou élevées. Un autre sujet intéressant à mes yeux concerne l’impact des transactions hautes-fréquences sur la volatilité et le bien-être des participants d’un marché. Enfin, avec quelques collègues de l’EDHEC, nous sommes en train de réfléchir à lancer un projet qui aura pour but d’étudier l’effet qu’aurait sur le marché l’imposition de nouvelles règles sur les positions de portefeuilles, et d’analyser si, et comment, en équilibre, de telles règles pourraient changer les paramètres du marché tels que l’incertitude du prix des actifs, les rendements des actifs, les taux d’intérêt, ainsi que les décisions de financement, d’investissement et d’emploi dans les entreprises.
J’étais à la recherche d’une école européenne fortement impliquée en finance quantitative, et l’EDHEC est l’un des meilleurs endroits pour cela. L’école est en pleine expansion, en termes d’implantations et de qualité. Elle recrute d’excellents chercheurs, propose un programme PhD in Finance depuis quelques années, a de grandes connections avec l’industrie, et collabore avec les plus grandes institutions dans le monde entier. Je fais partie du corps professoral du programme Phd In Finance de l’EDHEC depuis quelques années maintenant, et je suis donc familiarisé avec les personnes et la culture de cet endroit ; j’aime cette énergie et cette vision. L’EDHEC est en pleine ascension, et continuera encore. C’est très excitant de faire partie de cette aventure, en espérant contribuer à sa croissance et à son succès.
EDHEC-Risk Institute a une stratégie différente par rapport aux autres centres de recherche. Comment voyez-vous cette stratégie ?
D’un point de vue personnel, c’est une option intéressante pour moi d’être en mesure de participer à la recherche influencée par ses applications dans les pratiques de l’industrie. En tant que stratégie, je trouve cela très intéressant – il est très utile pour un chercheur en finance d’être motivé par des applications réelles, qui ne donnent pas seulement une pertinence au travail académique, mais qui donnent un point de vue et des perspectives uniques qui facilitent une meilleure formulation d’un problème à analyser et de meilleures approches pour le résoudre. Ainsi, la stratégie permet à EDHEC-Risk Institute de garder sa réputation à un niveau élevé à la fois parmi les institutions académiques mais également dans l’industrie. Et cela fonctionne. Non seulement les projets conduits par EDHEC-Risk Institute sont appréciés pour leur utilité concrète, mais les résultats sont également publiés dans les plus grandes revues et reconnus par la communauté scientifique.
Pouvons-nous connaitre vos travaux actuels ? Sur quels thèmes travaillez-vous en ce moment ?
Je suis impliqué dans un projet dans lequel, avec des co-auteurs, nous modélisons la relation entre un hedge fund et ses clients. L’hedge fund a pour avantage d’avoir une meilleure information concernant les opportunités d’investissement auquel il fait face, ainsi que l’avantage de pouvoir faire une offre « à prendre ou à laisser » en termes de frais compensatoires, mais les investisseurs ont aussi la possibilité de prendre une partie de leur argent pour l’investir ailleurs. Notre but est de trouver le meilleur système compensatoire ainsi que d’établir quel est le comportement d’investissement optimal du fonds et des investisseurs, dans une telle situation.
Un autre thème abordé est de trouver des moyens de fournir un jeu d’incitations aux dirigeants lorsque le résultat de leur travail, par exemple la valeur de l’entreprise, n’est pas directement observé et qu’ils ont la possibilité de manipuler. En outre, le dirigeant peut avoir un niveau de compétences non-observé, de sorte que les contrats ainsi conçus ont à prendre en compte la possibilité que les dirigeants puissent avoir des compétences faibles ou élevées. Un autre sujet intéressant à mes yeux concerne l’impact des transactions hautes-fréquences sur la volatilité et le bien-être des participants d’un marché. Enfin, avec quelques collègues de l’EDHEC, nous sommes en train de réfléchir à lancer un projet qui aura pour but d’étudier l’effet qu’aurait sur le marché l’imposition de nouvelles règles sur les positions de portefeuilles, et d’analyser si, et comment, en équilibre, de telles règles pourraient changer les paramètres du marché tels que l’incertitude du prix des actifs, les rendements des actifs, les taux d’intérêt, ainsi que les décisions de financement, d’investissement et d’emploi dans les entreprises.
rédigé par ANGELIQUE MICONNET - EDHEC
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Interview de Jaksa Cvitanic, Professeur de Finance à l'EDHEC
2012-11-30 00:00:00
alumni.edhec.edu
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2021-04-20 10:16:13
2012-11-30 00:00:00
EDHEC Alumni
Professeur Cvitanic, PhD en Statistiques de l’Université de Columbia, a rejoint l’EDHEC début 2012.
Pourriez-vous nous préciser ce qui a motivé ce choix ?J’étais à la recherche d’une école européenne fortement impliquée en finance quantitative, et l’EDHEC est l’un des meilleurs endroits pour cela. L’école est en pleine expansion, en termes d’implantations et de qualité. Elle recrute d’excellents chercheurs, propose un programme PhD in Finance depuis quelques années, a de grandes connections avec l’industrie, et collabore avec les plus grandes institutions dans le monde entier. Je fais partie du corps professoral du programme Phd In Finance de l’EDHEC depuis quelques années maintenant, et je suis donc familiarisé avec les personnes et la culture de cet endroit ; j’aime cette énergie et cette vision. L’EDHEC est en pleine ascension, et continuera encore. C’est très excitant de faire partie de cette aventure, en espérant contribuer à sa croissance et à son succès.EDHEC-Risk Institute a une stratégie différente par rapport aux autres centres de recherche. Comment voyez-vous cette stratégie ?D’un point de vue personnel, c’est une option intéressante pour moi d’être en mesure de participer à la recherche influencée par ses applications dans les pratiques de l’industrie. En tant que stratégie, je trouve cela très intéressant – il est très utile pour un chercheur en finance d’être motivé par des applications réelles, qui ne donnent pas seulement une pertinence au travail académique, mais qui donnent un point de vue et des perspectives uniques qui facilitent une meilleure formulation d’un problème à analyser et de meilleures approches pour le résoudre. Ainsi, la stratégie permet à EDHEC-Risk Institute de garder sa réputation à un niveau élevé à la fois parmi les institutions académiques mais également dans l’industrie. Et cela fonctionne. Non seulement les projets conduits par EDHEC-Risk Institute sont appréciés pour leur utilité concrète, mais les résultats sont également publiés dans les plus grandes revues et reconnus par la communauté scientifique.Pouvons-nous connaitre vos travaux actuels ? Sur quels thèmes travaillez-vous en ce moment ?Je suis impliqué dans un projet dans lequel, avec des co-auteurs, nous modélisons la relation entre un hedge fund et ses clients. L’hedge fund a pour avantage d’avoir une meilleure information concernant les opportunités d’investissement auquel il fait face, ainsi que l’avantage de pouvoir faire une offre « à prendre ou à laisser » en termes de frais compensatoires, mais les investisseurs ont aussi la possibilité de prendre une partie de leur argent pour l’investir ailleurs. Notre but est de trouver le meilleur système compensatoire ainsi que d’établir quel est le comportement d’investissement optimal du fonds et des investisseurs, dans une telle situation. Un autre thème abordé est de trouver des moyens de fournir un jeu d’incitations aux dirigeants lorsque le résultat de leur travail, par exemple la valeur de l’entreprise, n’est pas directement observé et qu’ils ont la possibilité de manipuler. En outre, le dirigeant peut avoir un niveau de compétences non-observé, de sorte que les contrats ainsi conçus ont à prendre en compte la possibilité que les dirigeants puissent avoir des compétences faibles ou élevées. Un autre sujet intéressant à mes yeux concerne l’impact des transactions hautes-fréquences sur la volatilité et le bien-être des participants d’un marché. Enfin, avec quelques collègues de l’EDHEC, nous sommes en train de réfléchir à lancer un projet qui aura pour but d’étudier l’effet qu’aurait sur le marché l’imposition de nouvelles règles sur les positions de portefeuilles, et d’analyser si, et comment, en équilibre, de telles règles pourraient changer les paramètres du marché tels que l’incertitude du prix des actifs, les rendements des actifs, les taux d’intérêt, ainsi que les décisions de financement, d’investissement et d’emploi dans les entreprises.
rédigé par ANGELIQUE MICONNET - EDHEC
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