Donateur du mois : Stéphane Perrotto, EDHEC 1992, Donateur Cercle Argent
Découvrez le témoignage de Stéphane Perrotto, EDHEC 1992, qui s’est adressé aux diplômés qui fêtaient leur anniversaire lors du Campus Day à Lille le 8 octobre 2022.
« Si on m’avait dit il y a 30 ans que pour les 30 ans de la promo, l’administration de l’école me demanderait de venir à la tribune parler de bourses, j’avoue que je ne l’aurais pas cru…
J’espère que ce témoignage touchant d’Ayman, bénéficiaire d’une bourse à impact, vous aura convaincu de contribuer à accompagner ces jeunes méritants. Si ce n’est pas le cas, il me revient donc la difficile tâche de convaincre les plus coriaces d’entre vous. Mais après ces belles paroles on va taper un peu dans le dur. Juste un chiffre qu’Anne Guillon a omis de vous citer : la Fondation Harvard gère un fonds de plus 30md$. On a de la marge !
Je vais donc tenter de vous convaincre en vous aidant à répondre à 3 questions, une philosophique et deux pratico-pratiques : Pourquoi donner ? / Combien donner ? / Comment donner ?
Alors pourquoi donner ?
Tout le monde se pose cette question philosophique et existentielle… Et pour parler philosophie, je vais me faciliter le boulot et en appeler à un grand penseur, qui se trouve être un local de l’étape (il est boulonnais) et qui par ailleurs a fait l’actualité récente puisqu’il vient d’annoncer qu’il allait raccrocher les crampons, un penseur qui va droit au but (ça va faire plaisir à Ayman). Je veux bien sûr parler de Franck Ribéry. Comme le souhaitait ce bon vieux Franky « J'espère que la routourne va tourner ». Et bien donner à l’EDHEC, c’est faire tourner la routourne, c’est donner ce qu’on a nous-mêmes reçu. Donner la chance à des jeunes, méritants mais sans moyens, de ne pas renoncer à leur rêve pour des questions de moyens. C’est permettre de redonner à des jeunes tout ce que la vie et l’EDHEC nous ont donné. Sinon, si vous êtes joueurs, vous pouvez donner pour dégonfler le boulard de Jean-Paul et de sa promo 1967 !
Une fois qu’on sait pourquoi on donne, se pose l’épineuse question de savoir combien donner…
On ne va pas se cacher. Je ne suis pas là pour vous aider à justifier votre don « petit bras » ou vous féliciter pour votre porte-monnaie en peau de hérisson. On va taper dans le dur.
Dans le principe, le bon montant c’est le vôtre. Et pour le déterminer, je vais vous donner un ou deux conseils : le 1er c’est de fixer un montant qui commence à vous faire un peu mal. Donner, d’après moi c’est se faire mal et théoriquement. Et plus on vieillit, plus notre seuil de tolérance à la douleur s’élève. Alors n’hésitez pas : serrez les dents, sortez votre chéquier et soyez fort !
Une fois que vous avez déterminé votre seuil de tolérance, ce n’est pas fini. Si, comme moi, vous avez chopé à l’EDHEC alors vous pouvez doubler ce montant, normal… ensuite trois possibilités :
- Vous êtes soumis à l’IRPP : multipliez ce montant par 3 puisque que votre don vous donne droit à 66% de réduction d’impôt
- Si vous êtes un petit veinard soumis à l’IFI : vous multipliez par 4
- Si vous êtes résident fiscal belge ou suisse : forfaitairement on vous le fait à x10. C’est cadeau ça fait plaisir !
Alors bien sûr, vous trouverez sur mon compte Insta le modèle SuperCalc4 que j’ai développé en 1990 pour déterminer le montant à donner. N’hésitez pas à vous abonner, à liker, ça donnera un coup de fouet à ma balbutiante mais néanmoins prometteuse carrière d’influenceur Instagram. Vous rejoindrez ainsi la cohorte de mes 6 abonnés : ma femme, mes enfants et un mec que je ne connais pas, qui me follow par erreur et qui, comme moi, ne sait pas unfollow sur Insta.
Sinon, de façon nettement plus utile et impactante, vous pouvez vous précipiter chez Anne, Sabine et toute la fine équipe de la fondation.
Ce qui me conduit à ma 3ème question : comment donner ?
Alors on fait simple, on prend tout : cash, virement, chèques, Paypal, Lydia, crypto, tickets restau… on s’arrange !
Comme vous l’avez compris, c’est facile, c’est rapide et c’est impactant ! Il n’y a plus à hésiter.
Alors je ne sais pas si j’ai planté le dernier clou du cercueil de vos hésitations, mais si j’ai convaincu ne serait-ce que l’un ou l’une d’entre vous de donner ou d’augmenter le montant de son don, ou si j’ai planté une ou des graines qui vont germer et vous conduire à donner plus tard alors j’aurai gagné ma soirée.
Merci de votre générosité et surtout : merci pour eux.
Make an Impact ! Non… : Make a fucking impact !”
Je fais un don, au nom de ma promo !
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