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Trois questions à Auren alias Aurélie Grevet (2004), une jeune chanteuse qui a le vent en poupe

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07/05/2010

1.    Vous avez assuré des premières parties de Cabrel, plus récemment de Grégoire, et vous êtes passée à des salles plus grandes, comment tout cela est-il arrivé ?
C’est l’alliance de plusieurs facteurs : tout d’abord, les premières parties de Grégoire étaient programmées en région lyonnaise (c’est là où vit ma famille !) et comme j’avais bénéficié du soutien de la Région pour d’autres concerts, le lien s’est fait par leur intermédiaire. J’ai rencontré Grégoire et ses musiciens, on a dîné, le courant est passé. Nos univers musicaux ne sont pas trop éloignés, il faut que ça colle ! Lors du concert du 24 octobre 2009, Grégoire, aphone,  n’a hélas pas pu chanter. J’ai assuré ma première partie et ensuite on m’a dit de remonter sur la scène. Même si Grégoire était attendu par des fans, je ne me suis pas fait huer, j’ai pu chanter plus longtemps et le public a été très chaleureux. Le 21 novembre, 2ème round, là les maux de gorge étaient envolés et j’ai reçu un accueil formidable. Les fans s’étaient un peu habitués à moi et ont apprécié ma prestation. Puis, j’ai continué à suivre Grégoire dans deux très belles salles : Le Nikaia à Nice et le Transbordeur à Lyon.

2.    Penses-tu que ta carrière prend un nouveau tournant ?
Je ne sais pas. Je n’ai pas changé de vie mais j’ai pris confiance en mon travail, je m’affirme sur scène depuis 3 ans. J’avais un peu peur pour les 1ères parties de Grégoire car le public, ce sont des filles très fans pour la plupart. Mais j’ai transmis mon énergie et ma sensibilité au public qui a été emballé. Ça me permet d’asseoir ma notoriété d’artiste. Comme ce chanteur est très médiatisé, j’ai bénéficié également d’une belle couverture presse surtout locale mais c’est déjà une étape supplémentaire.

3.    Quelles sont les prochaines étapes de votre carrière ?
Les 19 & 20 juin, je chante en première partie de Chris Isaak au Grand Rex (Paris) et à la Salle 3000 (Lyon). C’est un vrai challenge de chanter avant un artiste reconnu internationalement, un américain qui a un public averti ! Je prépare aussi un deuxième album. J’ai appris de mes erreurs sur mon premier cd. Aujourd’hui, je ne commettrai plus les mêmes. Je sais que cela doit me plaire avant tout. Il n’y a pas de recette pour réussir un album, ce serait trop simple d’appliquer telle grille harmonique ou d’employer tels mots pour toucher les gens. J’essaie de viser la qualité, je travaille mes chansons dans mon appartement parisien. C’est une démarche intime et personnelle, je préfère m’isoler dans ces moments-là, carnet et stylo en main. L’inspiration peut surgir et je sors 5 ou 6 chansons d’un coup ou bien c’est le calme plat pendant plusieurs jours. Il n’y a pas de règle.

 

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