Dans une analyse consacrée au métier du conseil, le quotidien Les Echos met en évidence l'exception française. En effet malgré l'amorce de révolution qui est en train de s'opérer, l'habitude de travailler tard le soir dans ce secteur semble encore de mise à l'inverse de ce qui se passe par exemple en Angleterre où « un manager qui fait trop bosser ses troupes et qui ne les lâche qu'après 23 heures est mal vu », explique un consultant. Un autre observe que ces pratiques sont plus présentes en Ile-de-France qu'en Province. Mais pourquoi de telles habitudes persistent-elles interroge le quotidien ? L'explication la plus probable est celle de la situation très concurrentielle de ce secteur qui est encore très prestigieux. Toutefois, la situation commence à changer d'autant que les cabinets étrangers n'hésitent pas s'intéresser aux consultants français en leur proposant des perspectives de carrière claires et des salaires intéressants. Face à cette situation, Armelle Carminati-Rabasse, vice-présidente engagement et diversité chez Accenture, explique que « le secteur paie aujourd'hui le prix de cette caricature [du up or out] et doit se recomposer un visage crédible car l'esprit n'est plus au sacrifice ». (Les Echos, p 12, Muriel Jasor, 16/04/2007)

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