Avec la situation décrite dans l'article "Entretien avec Jacky Chatelain, directeur général de l'APEC, on pouvait attendre que les salaires d'embauches soient revus à la hausse. Il n'en est finalement rien, conclut une étude de Hewitt Associates. Les salaires ont plutôt tendance à stagner. Parmi les entreprises sondées, 48% pensent à relever les salaires par rapport à l'an dernier, et 51% ont décidé de les maintenir en l'état. « Si elles peinent parfois à recruter, elles n'en sont pas à céder aux exigences des candidats », résume Hewitt, qui indique que les fonds iraient davantage aux budgets de communication et à la formation interne. Au-delà de la tendance, l'étude passe au crible les différences de traitement, selon le profil. Car il y en a : les ingénieurs sont les mieux lotis, avec une hausse de 4,45% de leur rémunération, devant les diplômés des grandes écoles (+2,6%), les titulaires d'un deuxième cycle (+1,1%) et les universitaires détenteurs d'un master (+0,6%). Cela dit, on parle ici des rémunérations fixes. Les entreprises font davantage d'efforts pour la part variable de la rémunération, qui, elle, « continue, année après année », de grimper. Et souvent, les jeunes recrues y ont droit dès la première année. Une bonne nouvelle, surtout pour les salariés de la banque de financement et d'investissement, où le variable peut être le double ou le triple de ce qui se pratique ailleurs. (Les Échos, p4, J.-C. L., 23/05/2007)

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