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Responsable d'un centre de profit, avez-vous les compétences ?

EDHEC dans la presse

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26/01/2006

Organisées en "business unit", de plus en plus d'entreprises sont à la recherche de responsables de centre de profit. Quelle signification revêt cet intitulé et quelles sont concrètement les opportunités à saisir aujourd'hui ? Tour d'horizon d'une fonction qui peut booster la carrière d'un cadre.

Développer le chiffre d'affaires. Responsable d'agence pour un loueur de voitures ou une entreprise de sécurité-sûreté, "country manager" d'une PME-PMI étrangère implantée sur le marché français, ou directeur d'opérations dans une entreprise de BTP... Tous ces responsables de centres de profits ont pour objectif de maximiser un chiffre d'affaires au sein de leur entité. "Un responsable de centre de profit, c'est le patron dans sa boutique, résume Virginie Delorme, directrice Europcar Paris Ile-de-France. Il est autonome, mais il n'est pas seul pour autant." Appuyé et encadré par sa direction des ressources humaines et sa hiérarchie commerciale, le responsable de centre de profit rattaché à un groupe bénéficie de relais dans l'élaboration de ses stratégies de développement. Dans la majorité des cas, plus il émane d'une petite entreprise, plus le centre de profit verra son activité axée autour d'une dominante business-vente. De plus en plus d'entreprises optant ce mode d'organisation, les opportunités se multiplient pour les cadres. Pragmatique avant tout. "Le responsable de centre de profit est d'abord un opérationnel. Il fait l'interface entre sa direction et ses équipes, qui peuvent aller de 2 à 30 personnes voire plus, dans les organisations multi-sites", explique Sophie Le Bonté, responsable du département Manager du cabinet Expectra. Doté de bonnes capacités d'expertise dans son secteur d'activité, compétent en termes de vente et de management, le responsable de centre de profit, garant du respect de ses coûts, doit aussi posséder les compétences financières qui lui permettront de veiller à l'évolution de son compte de résultat. Principales qualités requises pour réussir à un tel poste : "Polyvalence, dynamisme, organisation, rigueur et disponibilité", résume Virginie Delorme. Des profils variés. "L'histoire montre qu'à part dans les secteurs où la maîtrise des coûts est extrêmement importante, comme dans la grande distribution par exemple, ce sont d'abord les commerciaux qui évoluent vers ce type de poste", explique Olivier Dirdarian, senior manager chef Michael Page Excutive. Largement ouverts aux gestionnaires diplômés d'écoles de commerce ou université, les postes de directeur d'agence dans le domaine des activités de service sont accessibles à partir de trois à cinq ans d'expérience. Les ingénieurs formés au management trouveront davantage leur place à la tête d'une "business unit" constituée au sein d'une entreprise industrielle. Bon à savoir : certains secteurs, comme le BTP ou le négoce, apprécient les candidatures de seniors bien implantés dans leur région. Dans la plupart des cas, la part variable atteint jusqu'à 20 % de la rémunération.

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