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Les brokers veulent des diplômés débrouillards

EDHEC dans la presse

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22/10/2004

Les postes en courtage sont non seulement bien payés, mais également ouverts aux personnes qui n'ont pas de résultats universitaires exemplaires.

Pourtant, les brokers ne participent pas aux forums de recrutement dans les Universités chaque année. Ils n'ont pas non plus développé de programmes jeunes diplômés. Que doit faire un jeune diplômé qui souhaite devenir broker ? " Nous avons mis en place un programme pour les jeunes diplômés ces deux dernières années " explique Stephen Duckworth, directeur opérationnel chez Tullett Liberty. " Cette année, nous avons décidé de le faire sur une base ad-hoc. " C'est la même chose dans d'autres sociétés. Icap clôture actuellement son programme jeunes diplômés pour l'année 2005. Chez Cantor Fitzgerald, un concurrent de Tullett, les diplômés sont invités à postuler de façon ad hoc et seront évalués autant sur leur tempérament que sur leurs compétences académiques. " On cherche moins des qualifications qu'une personnalité et une connaissance du métier " affirme un recruteur de la société basé à Londres. On est bien loin de la banque d'affaires où des notes inférieures à 18 et un diplôme sans la mention Bien signifient la fin de votre candidature. Pourtant le courtage ne figure jamais sur les listes des emplois préférés des étudiants. Pourquoi ? Cela tient sans doute au fait que cette industrie ne s'expose pas beaucoup. Les banques d'affaires se mettent en quatre pour participer aux forum de recrutement pour les jeunes diplômés, ce qui n'est pas le cas des courtiers. Une autre raison toute aussi importante est que les courtiers ne sont pas organisés pour embaucher des diplômés. Si vous entrez dans une banque d'affaires, vous pourrez passer les deux premières années à travailler sur des tableurs ou à maîtriser la complexité des dérivés de taux d'intérêt. Si vous entrez dans une société de courtage, vous passerez probablement vos premières années à faire le café. " Vous commencez par assister un desk " explique le directeur RH d'un broker Londonien. " C'est un poste mal payé qui exige de faire beaucoup d'heures ". Des brokers juniors sont généralement payés moins de 30 000 par an. Ils doivent travailler au moins neuf heures par jour, et sont au service d'une équipe exigeante, qui, en plus de se moquer d'eux, s'en sert pour tout et n'importe quoi, de la cuisson de leurs toasts à leurs courses chez le teinturier. C'est pourquoi la personnalité est un élément clé du broker. Un bon broker n'est pas seulement sûr de lui et acharné, mais doit être solide comme un roc. Il ou elle doit aussi être ingénieux, débrouillard et habitué à travailler dans une atmosphère presque entièrement jeune et masculine. " Soit vous avez dix personnes qui vous crient dessus, soit, lorsque c'est calme, vous avez dix personnes qui font des blagues sur vous " raconte un broker. Cela peut sembler miraculeux que certaines personnes veuillent travailler dans ce domaine. Pourtant, ce n'est pas aussi horrible que ça en a l'air: 80% des diplômés embauchés chez Tullett Liberty travaillent toujours dans la société. De nombreuses personnes restent pour une seule raison : l'argent. " Le courtage est l'un des seuls domaines en finance où vous récoltez une partie de ce que vous produisez. " explique Sandrine Rossi Fornelli, chasseur de tête chez Mantis Partners et ancien courtier chez Cantor Fitzgerald. Un broker moyen doit faire des recettes équivalentes à trois fois son salaire, et est ensuite payé 30% à 40% de toutes les recettes qu'il a gagnées pour la société. Pour les meilleurs brokers, ce montant atteint facilement 1 450 000. Pas si mal si vous venez juste de vous faire recaler à vos examens. Qu'est-ce que le courtage ? Les courtiers offrent une source de liquidités aux intervenants des marchés financiers. Ils facilitent les échanges en parlant aux acheteurs et aux vendeurs et en identifiant les personnes qui offrent les meilleurs prix pour des produits financiers déterminés dans une quantité déterminée. Si le prix semble raisonnable, le courtier facture des frais pour la mise en contact du vendeur et de l'acheteur. Cela permet aux traders de gagner du temps, et de faire de grosses ventes ou de gros achats, anonymement et dans de plus petites quantités, souvent à un meilleur prix. Quels sont les meilleurs courtiers ? Il y a trois grandes sociétés de courtage internationales : Icap, Cantor Fitzgerald et Tullet Liberty. Parmi les autres brokers, on compte GFI, une société de courtage basée à New York qui a des bureaux à Londres, Prebon Yamane, Eurobrokers, Sunrise Brokers, et Martin Brokers. Collins Stewart Tullet, propriétaire de Tullet Liberty, doit acheter Prebon Yamane dans les mois qui viennent. Comment postuler ? Des candidatures spontanées sont généralement la seule solution. Envoyez vos CV à : Icap: grad.recruitment@icap.com Cantor Fitzgerald: HRRecruiting@Cantor.co.uk Tullet Liberty: HR-UK@tullib.com Prebon Yamane: recruitment@prebon.co.uk Sunrise Brokers: careers@sunrisebrokers.com Source : http://www.efinancialcareers.fr

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