La Tribune a publié dans son édition du 1er février une enquête sur la révolution démographique à laquelle vont être confrontées les banques dans les années qui viennent. «Les banques, machines à recruter», tel est le titre de cette enquête, qui explique que, dans les années qui viennent, toute une classe d'âge de salariés du secteur bancaire sera en mesure de faire valoir ses droits à la retraite.
On assiste en outre à une inéluctable montée en puissance des moins de trente ans : tandis qu'ils ne représentaient que 11,2% de la population bancaire en l'an 2000, ils en constituaient déjà 17,1% en 2003, et ce phénomène va encore s'amplifier dans les années qui viennent.
Confrontées à cette révolution démographique, les banques vont donc devoir recruter massivement. On estime ainsi que de 2007 à 2012, le secteur va recruter jusqu'à 40 000 personnes par an ; et dès cette année, parmi les 25 entreprises qui vont le plus recruter en France figurent quatre banques, signale La Tribune sans donner davantage de précisions. Même les gains de productivité ne remettront pas en question ces recrutements massifs. «Pour l'avenir, si tous les gains de productivité sont faits, sans croissance de l'activité, il faudrait tout de même remplacer au mois un départ sur deux. Or l'activité reste en croissance forte», explique en effet Olivier Robert de Massy, directeur général adjoint de l'Association française des banques (AFB).
Côté profils, ce sont surtout les commerciaux qui sont recherchés. Ainsi, à la Caisse d'Epargne, en vente de détail, les recrutements porteront sur au moins 80% de commerciaux.
S'agissant plus particulièrement des fonctions d'encadrement, le quotidien Les Echos, qui a également dans son édition du 1er février consacré un dossier aux évolutions des métiers de la banque, s'est intéressé aux nouveaux types de formations que les banques dispensent aux hauts potentiels, c'est-à-dire les candidats appelés à prendre des fonctions de dirigeants.
La sélection des futurs dirigeants tend à devenir moins «normalisée», pour se fonder davantage sur des critères de performance managériale, explique le journal.
Source : La Tribune, pp1-34-35, Pascal Hénisse, 01/02/2005, Les Echos, p10, 01/02/2005

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