La rémunération des cadres progresse au même rythme qu'en 2005, avec 36.000 euros à l'embauche. Les jeunes diplômés tirent assez bien leur épingle du jeu. Côté métier, les analystes financiers sont les mieux lotis.
La progression des salaires des cadres français s'est maintenue en 2006, selon une étude menée par l'Apec et le cabinet Hewitt Associates. Elle a atteint 1,9 %, contre 2 % en 2005.
Cette tendance est confirmée par les cadres puisqu'ils sont 61 % à déclarer avoir été augmentés, contre 59 % l'année précédente. Cette proportion atteint d'ailleurs son niveau le plus haut depuis 1998, preuve que la reprise économique se lit aussi sur la fiche de paie des cadres. Quant au pouvoir d'achat, il a lui aussi tendance à stagner, après une forte diminution entre 2004 et 2005. Un salaire moyen de 36.000 euros Le salaire moyen des cadres recrutés sur offre s'établit en 2006 à 36.000 euros annuels. Il monte à 38.000 euros lorsque l'on inclut les commissions qu'ils sont un quart à toucher. Un jeune diplômé avec moins d'un an d'expérience touchera en moyenne 30.000 euros à l'embauche, contre 39.000 pour un cadre bénéficiant de 6 à 10 ans d'expérience et 44.000 pour les plus seniors. Sites ApecDans les trois-quarts des cas, le montant final est compris dans la fourchette mentionnée sur l'offre d'emploi. Dans 10 % des cas, néanmoins, le salaire touché par le candidat recruté est inférieur. Cet écart, expliqué par une adaptation de la rémunération au profil et à l'expérience effective du candidat, se rencontre également à la hausse : 15 % des embauches se font ainsi au dessus du salaire initialement indiqué. Les analystes financiers sont les mieux lotis Les cadres juniors ainsi que les experts tirent leur épingle du jeu cette année : ils ont vu leur salaire progresser en moyenne de 2,1 %. C'est également globalement le cas des cadres en PME, dont les rémunérations brutes ont été augmentées de 2,1 %. Des disparités entre les fonctions apparaissent. Les services marketing, commercial et relation client connaissent la plus forte progression : plus de 2,2 % d'augmentation en moyenne. C'est aussi le cas des services liés aux systèmes d'information (+ 2,1 %). Les fonctions de production et de logistique sont moins bien loties, à 1,4 % et 1,6 % de progression. C'est le métier d'analyste financier qui a connu la plus forte augmentation cette année (+ 3,8 %). Les directeurs marketing, les ingénieurs et consultants en informatique n'ont pas non plus été oubliés (+ 3 % environ).
Journal du management : 31 Octobre 2006

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