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La banque investit dans le recrutement

EDHEC dans la presse

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26/03/2006

L'optimisme domine dans le secteur. Pour 2006, 3 entreprises sur 10 envisagent d'étoffer leur encadrement, selon le récent sondage de l'Apec. Et le taux de création d'emploi de cadres ne cesse de progresser : +2% en 2004, +3,5% en 2005. Illustration avec le groupe Banque populaire, le premier banquier pour les créateurs d'entreprise.

Trois questions à Marc Buannic, directeur du département Hommes et Structures au sein du Groupe Banque Populaire

La Lettre Carrière : Comment se porte votre entreprise ? Nous sommes en pleine croissance. Le Groupe Banque Populaire est un groupe coopératif, détenu par des sociétaires, et qui compte 21 banques autonomes en région sur toute la France. Pour 2004, nous avons enregistré un « produit net bancaire » (équivalent du chiffre d'affaires) de 7,64 milliards d'euros. Soit 8% d'augmentation par rapport à 2003. Pour la même période, notre résultat net a progressé de 24%, atteignant près de 1,1 milliard d'euros. Et les chiffres sont bons pour 2005. De fait, notre réseau ne cesse de s'agrandir. Depuis deux ans, on ouvre deux agences par semaine. Ce qui veut dire plus de 100 agences par an. Et on en comptait 2.760 en juin dernier. Nous avons deux grands métiers : la banque de proximité, proche du client, exercée par les banques en région ; la banque d'investissement, de financement et de services pour les grandes entreprises, Natexis Banques Populaires (12.700 salariés avec Coface), cotée en Bourse, très dynamique à l'international. Nous avons aussi une spécificité, le Crédit Coopératif, une des Banques Populaires, qui est le leader français en économie sociale, épargne solidaire et micro crédit. Nous employons plus de 45.000 personnes, dont 13.500 cadres. La Lettre Carrière : Les recrutements suivent-ils ce rythme ? Le papy boom dans le secteur vous affecte-t-il ? La profession est effectivement touchée par les départs massifs en retraite. Nous, nous avons anticipé ce mouvement dés 1998 en recrutant parfois un peu plus que nécessaire au regard des besoins immédiats. Depuis 2 à 3 ans, nous suivons un rythme de croisière de 3.000 embauches par an (dont 1.000 créations nettes) : 34% de débutants et 66% d'expérimentés. Et parmi elles, 900 à 1.000 cadres. Les candidats sont reçus dans chacune des banques en régionale qui pilotent leur recrutement. Elles recherchent surtout des commerciaux, et à 77% de débutants. Et visent des bac+2 ou +3 avec des formations à dominante commerciale, pour des postes d'attachés de clientèle pour les particuliers. Ce qui représente 60 % des recrutements. Elles accueillent aussi des jeunes diplômés d'écoles de commerce, ou d'université (sciences économiques, droit, gestion) à un niveau maîtrise ou plus pour des postes de conseillers de clientèle professionnelle (entreprises, etc.), et encore des poste de directeurs d'agence, ou de spécialistes (auditeurs, experts en gestion de patrimoine, d'ingénierie financière). Natexis, qui intègre 700 personnes par an, a besoin, quant à elle de cadres confirmés (les trois quarts de ses embauches), avec 4 ou 5 ans de métier, sur des postes d'experts, dont des ingénieurs issus de diverses écoles. Nous n'avons pas d'établissement « chouchou ». Mais nous aimons déceler un « tempérament commercial », le sens du client, le goût de la conquête, la capacité à travailler en équipe. La personne va vite progresser. Car les décideurs, le directeur en agence, ou le responsable au siège, n'est jamais très loin. La Lettre Carrière : Le secteur exige souvent de son personnel d'être mobile pour évoluer. Est-ce le cas chez vous ? Et quel niveau de salaire proposez-vous ?* Pour nous, la mobilité est d'abord fonctionnelle. Les deux tiers des nos effectifs évoluent dans le réseau (l'autre tiers dans les services centraux). Un chargé de clientèle, par exemple, évoluera vers d'autres métiers commerciaux (conseiller en patrimoine, chargés d'affaires pour les entreprises) jusqu'à prendre la tête d'un centre d'affaires ou ira vers des métiers plus fonctionnels d'organisation et d'audit, ou d'analyse de crédit. Un responsable d'agence, lui, fera davantage de management en dirigeant des agences de plus en plus importantes, jusqu'à diriger un groupe d'agences. Il pourra aussi progresser dans l'univers des marchés chez Natexis. La mobilité géographique est une conséquence des choix de chacun. Mais on peut bouger d'une Banque Populaire à l'autre en changeant de région. Nous soutenons ces parcours professionnels par une politique de formation dynamique : 6,2% de la masse salariale y est consacré chaque année. Quant à nos salaires, ils situent dans ceux du marché. *NDLR : L'entreprise ne communique pas sur ce sujet. A titre d'indication, une société concurrente comparable offre au minimum 25.000 euros à un débutant bac+4, +5 pour un poste de conseiller spécialisé, et 30.000 et 47.000 euros à un directeur d'agence expérimenté et selon la taille de l'agence. Compter en plus une part variable. Les géants du secteur Caisse d'Epargne : www.caisse-epargne.com Crédit Agricole : www.creditagricole.com Crédit Lyonnais (LCL) : www.creditlyonnais.com BNP Paribas : www.bnpparibas.com Groupe Banques populaires : www.banquepopulaire.fr

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