Développement durable : nouveaux métiers mais faibles besoins
Un certain nombre de nouveaux métiers ont émergé dans le domaine du développement durable : déontologue ou responsable éthique, responsable du développement durable, conseillers en environnement ou éco-conseillers, «noteurs», «responsables des relations avec la société civile», éco-concepteurs, analystes responsables de la recherche ISR, et, du côté des ONG, des postes permettant de faire l'interface entre les entreprises et les associations. Pour s'adapter à la demande des étudiants, de nouvelles formations se sont créées. Néanmoins, les créations nettes d'emplois dans le développement durable ne sont pas nombreuses. Un millier d'étudiants se retrouvent ainsi sur le marché du travail à la recherche d'un emploi dans ce secteur. «Il y a un décalage entre les déclarations des entreprises et des pouvoirs publics et le montant qu'ils sont prêts à dépenser dans ce domaine. On parle davantage qu'on ne commande», déclare Thierry Raes, de PricewaterhouseCoopers. Autre contradiction : l'écart entre le nombre des formations et les attentes des entreprises. «Il faut que les gens comprennent que le développement durable est une attitude et non un métier», résume Jérôme Auriac, directeur conseil chez Manifeste, une agence de communication responsable.
(Le Figaro Entreprise & emploi, pp14-16, 17/10/2005)

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