Nouvelle baisse des recrutements à prévoir chez les sociétés de comptabilité, de contrôle de gestion et d'audit, avertit l'APEC. Malgré tout, certains métiers tirent leur épingle du jeu comme les consolideurs et les contrôleurs de gestion. Les spécialistes notent toutefois une exacerbation des exigences de part et d'autres. De manière générale, les employeurs sont plus méfiants et allongent les délais, en quête de « cadres confirmés, voire très confirmés, ayant plus de cinq, dix, vingt ans d'expérience et immédiatement opérationnels ». Si les cadres au chômage « sont désormais mieux considérés par les recruteurs », les candidats susceptibles de résoudre la quadrature du cercle se font rares, ou n'entendent pas se faire débaucher à n'importe quel prix. Selon Boyden France, « pour faire bouger un cadre, il faut lui proposer une augmentation de 15 % à 20 %. C'est le prix du risque qu'il prend. » Depuis le début de l'année toutefois, les cadres de la finance prêts à prendre ce risque sont plus nombreux mais, quand ils ne mettent pas l'accent sur le salaire, c'est sur l'évolution de carrière que s'exercent leurs exigences.
(Le Figaro Economie, p27, Bertrand Le Balc’h, 19/04/2010)
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